1. |
Dans Le Miroir
04:55
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Dans le miroir, Je veux te voir t'offrir
Dans ce miroir, te savoir souffrir
Dans le noir, tu me sacrifieras tes sourires
Je suis l'esclave de ta lumière mais le tyran de tes nuits
Je traverse, j'arrache, cruel je dévore
Je transperce ce lourd velours
Trempé, Ce four aux vapeurs d'amour
Qui m'implorent
Je te pénètre, encore et encore, je m'immisce
Jusqu'à ce que les démons de la petite mort t'envahissent
Petite fille, Je t'invite dans les cauchemars
De mes fantasmes
Quand je te retiens au bord de l'orgasme
Au bord de l'organe
Tes lèvres crissent, mes échardes s'hérissent
Le désir fane le plaisir flâne
Avec les abysses
Je viole ta psyché, je force, je braque, ton vice
Tu t'efforces de ne pas jouir dans l'inceste de mes supplices
Tu trembles mon ange, tu flanches par le bas ventre
Ma furie déchirante explose de joie dans cet antre
Explose de joie dans ton antre!
Dans le miroir, Je veux te voir t'offrir
Dans ce miroir, te savoir souffrir
Dans le noir, tu me sacrifieras tes sourires
Je suis l'esclave de ta lumière mais le tyran de tes nuits
Et tu m'enserres quand j'insère
Ma seringue de chair
Quand déferle se déverse
Le flot de la jouissance
Percée, bercée dans mes serres
Tu coopères, sur ton corps j'opère
Sans résistance
Tu te perds dans l'impuissance
Tu me sers dans l'insouciance
Ma peau sens le parfum moqueur de la vengeance
BRISE LE MIROIR
Dans la tranchante parole de nos corps
Le silence résonne dans tes cris
Putain d'envie montante, violente
Je veux ramper sur tes pentes
Être la chose décadente
Ondoyant dans l'ultime attente
Je suis ta honte et ton enfer
Tu es ma honte et mon envers
Ma honte et mon envers
Brise le miroir, Je veux me voir t'offrir
Brise le miroir, Chaque de mes sourires
Dans ce miroir, tu feras ton Empire
Je suis l'esclave de ta lumière mais le tyran de tes nuits
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2. |
Ma Chute Libre
04:32
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...Et je vois le temps qui s'efface derrière moi,
REFRAIN :
Les dernières cendres sont emportées par le vent,
Mais je vois le temps qui s'efface,
Et je porte encore les traces de ce face à face,
De nos ébats inscrits sur ma carcasse,
Les dernières cendres sont emportées par le vent,
Mais j'entends encore sa voix qui sonne,
Résonne comme un millier de cris stridents,
Qui m'assomme, qui sonne résonne, comme un millier de cris stridents.
Dans cette danse avec la mort, l'esprit en chute libre,
J'étais calme sous son emprise,
Epris par sa beauté, prisonnier,
Prisonnier dans ses vertiges,
Elle s'érige en ultime limite,
Elle m'inflige ses crises,
Je m'écrase, je m'incline,
Et mon orgueil décline.
Elle fut la sirène qui eut son règne dans mes yeux,
La harpie qui s'amuse dans mes cieux,
Elle contrôlait chacun de mes gestes,
Elle était ces milliers de lueurs qui me transpercent,
Aveuglé mis à nu je marche seul dans la plaine,
Assoiffé par ma haine je n'en peux plus d’être abreuvé par mes peines,
D'être étranglé des envies malsaines,
Par ce que le mâle sème, parce que ce mal m'aime,
Enfermé sous la terre cloisonnée à jamais,
Déchainé comme la mer, agité comme jamais,
En otage de ma rage je suis l'otage de mon âme,
En otage de ma rage je suis l'otage de mon âme,
REFRAIN
Je voudrais être enfin libre.
Je voudrais être enfin libre, libre de vivre, laisser corps et âme éclore,
Sortir de ce corps, ne plus être au corps a corps avec le sort,
Cesser de se débattre encore et encore,
Alors je sors les crocs, je m'accroche face à la mort
Je deviens accro à ce mal qui me ronge, qui me dévore,
Et dans mes songes je me remémore,
Que je serais BIENTÔT LIBRE.
Et j'entends, le cri de l'enclume qui m'appelle,
Du convoi qui me traine, de ces rails qui m'emmènent,
Qui m'emporte loin de toi,
Mais je suis si bien dans ses bras,
Je vois le marteau qui s'abat
Sur ce corps qui part en éclats
Sur ce corps qui n'a plus froid,
Qui s'efface derrière toi, qui s'efface derrière toi
REFRAIN.
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3. |
Sheïtan
03:54
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Je suis celui qu'on appelle,
Fils de la liberté, vice indésiré,
Digne descendance du Chaos,
Dans ma déchéance je danse à outrance,
Indécente transe, accoutumance pour la décadence,
J'ai pris goût pour le fléau.
Accoutumance pour le fléau x4
Illusion, sous hypnose,
Je suis celui qui ose,
S'impose audacieux,
Prétentieux, précieux
Jusque dans ma prose,
En apothéose,
Avec la mort en osmose,
Comme un mercenaire dans un combat sans cause,
Je suis celui qui dort dans tes larmes,
Mais qui ne s'endort que dans le sang et les armes,
Je suis le feu de l'orgasme quand tu cries,
La puissance du spasme sur tes cuisses, qui s'écrit,
Je suis le sol sous tes genoux quand tu pries,
Quand tu subis,
Je suis l'opium, qui transforme l'homme,
Je suis celui qui sème la discorde,
La faucheuse qui récolte, la peur et le désordre.
Accoutumance pour le fléau x4
Refrain :
Corrosif, je suis l'ivresse de la caresse,
Explosif je suis les crocs de la tigresse, les griffes de la vengeresse
Je suis celui qui pense, comme le silence,
Lourd de sens, en effervescence,
Essence de nuances en évanescence,
Comme une renaissance,
Je m'extirpe de mes cendres,
Je vois mes tripes se répandre,
Je suis le rire de la souffrance,
Je suis le jeu dans la passion,
La morsure de l'insoumission,
Je suis l'amant de la raison,
La raison de vos pulsions,
De ce coeur qui bat pour la trahison,
Je suis l'enfer et l'horizon,
Je suis ton air et ta prison,
Je suis x4
Refrain.
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4. |
La Loi Du Temps
05:35
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Mes jambes s'écroulent comme les piliers d'une ruine
Je croule sous le poids de chaque instant
Je m'écrase. Je m'écrase dans l'océan, sans un bruit
Comme une falaise rongée par le vent
Les vagues me creusent, en insistant
Le ressac m'avale lascivement
L'existence tourne comme une horloge jamais à l'heure
La vie comme un moteur dont l'essence est ta folie
Le malheur est l'artère battante de ton bonheur
Du flot des incessantes errances de tes envies
Et moi je crache, je suffoque
La machine est à l'agonie
Mes rouages se bloquent, s'entrechoquent
Mélancolie mécanique
La rouille s'incruste, me frustre
Au moindre mouvement
Je manque cruellement de force, de ton carburant
Je vois ma peau qui s'effrite qui s'écaille
L'angoisse et la peur parcourent mes entrailles
Je sens mes os qui s'affaissent, me rabaissent
Mes cartilages s'étirer sous tes caresses
Sous tes caresses
Mes veines s'assèchent et se vident
Mon coeur s'arrête immobile
Et mes poumons se figent
La loi du temps n'a qu'un seul jugement
Il est le tout-puissant, insaisissable il patiente
Il est le mouvement, incontrôlable, inexorable il avance
Au loin la pureté du calme
Enrobe mon regard
Il ne manque que ton sacre
Pour dérober ma flamme
Je ne sens pas l'odeur de souffre
Ni la fraicheur de ta peau, après la lame
Mes veines s'assèchent et se vident
Mon coeur s'arrête immobile
Et mes poumons se figent
La loi du temps n'a qu'un seul jugement
Il est le tout-puissant, insaisissable il patiente
Il est le mouvement, incontrôlable, inexorable il avance
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5. |
En Pleine Errance
04:51
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J'étouffe dans mon âme, comme dans une pièce trop étroite,
Ou je vois les murs qui sans cesse se rapprochent,
Je m'essouffle, esseulé dans cette chambre froide et moite,
Avec pour seul soleil, la lumière noire de la mort qui s'approche,
L'air dans mes poumons devient de plus en plus lourd,
Les voix dans mon crane se font de plus en plus sourde,
Tout se rempli d'un immense vie,
Et le temps apparait comme une brise assassine x 2
Je ne vois aucune brèche,
Dans ces cages d'organes, ces méandres de nerfs,
Je ne vois aucune brèche,
Dans cette prison de chair,
REFRAIN :
Je vis en pleine errance,
Dans mon incohérence,
Dans mon obsolescence,
Dans ma dégénérescence x 2
Je veux m'oublier dans l'insouciance
Dans l'innocence.
Je hais cet immonde corps,
Ces vaseux tapis de peaux difformes et si rêches,
Mes baisers suintent trop de pétrole et de graisse,
Il en sort une écume noire, poisseuse et sèche,
Même pourpres mes larmes dégueulent sur moi, comme une trainée de larves en fusion,
Coulure de mon âme comme une effusion malsaine de mes pulsions,
Me voilà prêt à faire le grand plongeon,
A marcher à respirer dans l'ombre de ton ombre,
A nager dans l'achéron, à rager dans la pénombre,
A nager dans l'achéron, à rager dans la pénombre,
REFRAIN :
Je vis en pleine errance,
Dans mon incohérence,
Dans mon obsolescence,
Dans ma dégénérescence x 2
Je veux m'oublier dans l'insouciance
Dans l'innocence.
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RÃGARÃJA Paris, France
Mais qu'est ce que c'est RÃGARÃJA ? De la rage en format MP3. Un style hybride, batard, issu d'une relation incestueuse
entre poésie lyrique crue et rageuse, et un métal/djent en français, dense, acéré, avec une voix saturée au débit proche du rap.
En somme un Baudelaire des temps modernes en transe plongé dans une fosse déchaînée.
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